Après une courte introduction pour présenter Matthieu Cloarec (Région Bretagne) et Johan Le Lan (MGDIS), ces derniers ont commencé leur travail de vulgarisation de la blockchain. Très vite, les participants se demandent « quel est le but ultime de la blockchain et de ce système » et « en quoi le chainage de block apporte-t-il quelque chose à la transaction ? ». Les présentateurs ont expliqué que « les données (hash) présentes dans la blockchain correspondent à une et une seule chaine de caractère originelle. De plus, la donnée est infalsifiable. ». Il faut également préciser « qu’une « transaction » dans la blockchain n’est pas nécessairement à but financier, il pourrait s’agir d’une prise de RDV par exemple. »
Les différents piliers de la blockchain sont présentés : la décentralisation, la cryptographie asymétrique, la neutralité et l’immuabilité. En d’autres termes, « La blockchain est un très grand cahier, ouvert gratuitement à tous en lecture, dans lequel tout le monde peut écrire, mais impossible à effacer ou à détruire. ».
Le caractère décentralisé de la blockchain, couplé avec sa sécurité et sa transparence, promet des applications bien plus larges que le domaine monétaire. En premier exemple d’application innovantes, il est fait référence aux organismes d’audit ou de certification qui pourraient être capables d’obtenir des preuves irréfutables de l’authenticité des données.
De même, afin de « garantir que la signature est ok dans la blockchain », il suffit de « signer un document, le hasher et le placer dans la blockchain ».
Les autorités de certifications du domaine public ne sont pas encore sensibilisées aux outils de vérification de la blockchain, MGDIS et la Région Bretagne ont bon espoir que les expérimentations aboutissent à une utilisation plus large de la blockchain. Les applications permettraient entre autres « d’assurer la transparence des échanges de la collectivité, suivre les financements et certifier les actes juridiques d’instruction »
Il a été abordé la possibilité de rapprocher la blockchain de France Connect afin d’ajouter une forme d’authentification universelle.
Pour conclure, la blockchain n’est pas gratuite à utiliser, cependant les services tels que Woleet sont très abordables dans le cadre de l’usage imaginé. En effet, le paiement s’effectue au nombre de requêtes effectués, peu nombreuse pour ce type d’usage.